POUR ME COMPRENDRE
(3:30) (Michel Berger) - © 1973


Pour me comprendre,
Il faudrait savoir qui je suis.
Pour me comprendre,
Il faudrait connaître ma vie
Et pour l'apprendre
Devenir mon ami.
Pour me comprendre,
Il aurait fallu au moins ce soir
Pouvoir surprendre le chemin d'un de mes regards
Triste mais tendre, perdu dans le hasard.

Je l'ai connue toute petite
Dans les bras de sa grande maman.
Dommage, dommage.
J'aimais tellement son visage.

Pour me comprendre
Il faudrait savoir le décors
De mon enfance,
Le souffle de mon frère qui dort,
La résonance de mes premiers accords.
Pour me comprendre
Il faudrait connaître mes nuits.
Mes rêves d'amour.
Et puis mes longues insomnies.
Quand vient le jour,
La peur d'affronter la vie.

Il y a peut être quelque part
Un bonheur dont j'aurai eu ma part.
Dommage, dommage.
J'aimais tant certains paysages.

Pour me comprendre
Il faudrait la connaître mieux
Que je ne pourrai.
Il faudrait l'aimer plus que moi
Et je vous dirai
Que je n'y crois vraiment pas.
Pour me comprendre
Il faudrait avoir rencontrer
L'amour le vrai.
Vous comprenez le grand amour.
Et savoir qu'après
A quoi sert de vivre encore un jour.

CELUI QUI CHANTE
(3:10) (Michel Berger) - © 1980


Celui qui chante
A son histoire
A notre histoire
Au fond de lui
Celui qui chante
Rejoint le ciel
Et fait bouger l'ordre éternel
Il est heureux, malheureux comme nous
Il cherche ce qu'il voudrait comme nous
Mais quelque chose l'emporte au-dessus de tout
Celui qui chante

Celui qui chante
Retrouve la vie
Retrouve le cri
De l'enfant-Dieu
Celui qui chante
Se sent grandir 
Et sent sa force 
Au bout des doigts
Il se cherche des raisons comme nous
Il se pose des questions comme nous
Mais quelque chose l'emporte au-dessus de tout
Celui qui chante (7x)

Celui qui chante
Devint si fort
Que rien au monde
Ne peut l'atteindre
Celui qui chante
A des regards
De vrai bonheur
Au fond des yeux
Il est heureux, malheureux comme nous
Il cherche ce qu'il voudrait comme nous
Mais quelque chose l'emporte au-dessus de tout
Celui qui chante (10x)

Celui qui chante
A tant d'amour
Celui qui chante
A tant d'amis
Celui qui chante
Dans sa tête à lui

Celui qui chante
A tant d'amour
Celui qui chante
A tant d'amis
Celui qui chante
Dans sa tête à lui

DIEGO, LIBRE DANS SA TÊTE
(2:40) (Michel Berger) - © 1983


Derrière des barreaux
Pour quelques mots qu’il pensait si fort
Dehors, il fait chaud
Des milliers d’oiseaux s’envolent sans effort

Quel est ce pays
Où frappe la nuit
La loi du plus fort
Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
S’endort peut-être

Et moi qui donne ma vie
Qui chante et qui rit
Je pense à lui

Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
S’endort peut-être
Quel est ce pays
Où frappe la nuit
La loi du plus fort
Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
Déjà mort peut-être

MADEMOISELLE CHANG
(4:46) (Michel Berger) - © 1981


Loin de ses origines, de son histoire,
Elle cherche à perdre la mémoire.
Loin de la mousson et du ciel bleu noir,
Dans un monde qui n'a rien à voir,
Déracinée par le hasard...
Mademoiselle Chang,
Tout ce qu'elle demande,
C'est de pouvoir comprendre
Ce qu'elle fait là.

Mademoiselle Chang,
Si vous savez être tendre,
Elle se rapproche de vous.
Sans que vos yeux demandent,
Les siens se font plus doux.
Elle vous dit dans sa langue
Les mots qu'on dit partout.

L'amour, elle l'appelle solena,
Mais l'amour l'a oublié là.

Mademoiselle Chang,
Mademoiselle Chang.

Loin elle sait cacher derrière son regard
Toutes ses joies et tout ses désespoirs.
Loin, son incorrigible espérance,
Son sourire, c'est sa force immense,
Son sourire, c'est son arme blanche.

Mademoiselle Chang,
Tout ce qu'elle demande,
C'est de pouvoir comprendre
Ce qu'elle fait là.
Mademoiselle Chang,
Si vous savez être tendre,
Elle se rapproche de vous.
Sans que vos yeux demandent,
Les siens se font plus doux.
Elle vous dit dans sa langue
Les mots qu'on dit partout.
L'amour, elle l'appelle solena,
Mais l'amour l'a oublié là.
Mademoiselle Chang,
Mademoiselle Chang.

Si vous savez être tendre,
Elle se met dans vos bras.
Elle vous montre sa chambre
Et elle vous dit tout bas
Quelques mots dans sa langue
Que vous n'comprenez pas.
Mademoiselle Chang (ad lib.)

QUELQUE CHOSE DE TENNESSEE / SI MAMAN SI (LIVE)
(3:47) (Michel Berger) - © 1986


A vous autres, hommes faibles et merveilleux
Qui mettez tant de grâce à vous retirer du jeu
Il faut qu’une main posée sur votre épaule
Vous pousse vers la vie
Cette main tendre et légère

On a tous quelque chose en nous de Tennessee
Cette volonté de prolonger la vie
Ce désir fou de vivre une autre vie
Ce rêve en nous avec ses mots à lui
Quelque chose de Tennessee
Cette force qui nous pousse vers l’infini

Y’a peu d’amour avec tellement d’envies
Si peu d’amour avec tellement de bruit
Quelque chose en nous de Tennessee
Ainsi vivait Tennessee
La cœur en fièvre et le corps démoli
Avec cette formidable envie de vivre
Ce rêve en nous c’était son cri à lui
Quelque chose de Tennessee
Comme une étoile qui s’éteint dans la nuit
A l’heure où d’autres s’aiment à la folie
Sans un éclat de voix et sans un bruit
Sans un seul amour, sans un seul ami
Ainsi disparut Tennessee

A certaines heures de la nuit
Quand le cœur de la ville s’est endormi
Il flotte une sentiment comme une envie
Ce rêve en nous avec ses mots à lui
Quelque chose de Tennessee

SERAS-TU LÀ ?
(3:41) (Michel Berger) - © 1975


Et quand nos regrets viendront danser 
autour de nous nous rendre fous
Seras-tu là?

Pour nos souvenirs et nos amours 
inoubliables inconsolables 
Seras-tu là?

Pourras-tu suivre là ou je vais 
Sauras-tu vivre le plus mauvais 
la solitude le temps qui passe 
et l'habitude regardes-les 
nos ennemis dis-moi que oui 
dis-moi que oui 

Quand nos secrets n'auront plus cours 
et quand les jours auront passé 
Seras-tu là?

Pour, pour nos soupirs sur le passé 
que 1'on voulait que l'on rêvait 
Seras-tu là?
le plus mauvais
la solitude le temps qui passe 
et l'habitude reqardes-1es 
nos ennemis dis-moi que oui
dis-moi que oui?
laaa?.. 
Seras-tu là?
Seras-tu là?....

VOYOU
(4:36) (Michel Berger) - © 1983


Tu t'enfermes des heures comme un lion dans une cage,
Dans le fond d'un vieux garage.
Tape et tape des heures tes accords qui dégagent
Tu envoies ton cri de rage.
J'aime, j'aime ta musique de sauvages.
Tu dévoues tes nuits à tes cassettes pirates,
A chercher le son qui frappe.
Tes mots c'est ta vie, ta musique qui éclate,
C'est nos coeurs, nos mains qui battent.
J'aime, j'aime tous tes amours qui rattent.



Voyou, voyou
C'est tellement bien quand tu joues
Qu'on est tous, tous comme des fous.
Tu mets le désordre partout.



Voyou, voyou
C'est tellement beau quand tu joues
Qu'on se fout tous tout d'un coup
De cette vie qui fait de nous
Des voyous.



Danse avec les mots qui sont au fond de nous,
Et la force qu'il y a dessous.
Tape sur nos destins comme on tape sur un clou,
Vas-y, vas-y venge nous.
Même, même si c'est d'la musique c'est tout.
Tu prépares la fête comme on prépare la guerre
Pour exister par pour plaire.
Ta violence refuse tout ce qui est écrit.
On est vivant aujourd'hui.
Et j'aime, j'aime quand la musique le dit.



Voyou, voyou
C'est tellement bien quand tu joues
Qu'on est tous, tous comme des fous.
Tu mets le désordre partout.
Voyou, voyou



Voyou, voyou
C'est tellement beau quand tu joues
Qu'on se fout tous tout d'un coup
De cette vie qui fait de nous
Des voyous.



Joue, joue, joue pour nous.
Tu mets le bonheur partout.
Voyou, voyou.



Joue, joue, joue pour nous.
Tu mets le désordre partout.
Voyou, voyou.



... Joue, joue, joue pour nous.
Tu mets la pagaille partout.

COMME DES LOUPS
(3:19) (Michel Berger) - © 1994


On est comme, on est comme des loups
On aime la vie qui a du goût
Même celui du sang on s'en fout
On est comme des loups
Comme des loups

On est comme, on est comme des loups
Quand on a faim on n'est plus nous
On tuerait, on écraserait tout
On est comme des loups
Comme des loups

Ça nous fait du bien d'être ensemble
C'est notre peur qui nous rassemble
C'est notre cri qui nous unit
Un cri d'amour, un cri d'amour

On est comme, on est comme des loups
Quand on est heureux on est doux
Pas méchants pas cruels du tout
On est comme des loups
Comme des loups

On est comme, on est comme des loups
Si jamais vous êtes contre nous
Prenez garde, attention à vous
On est comme des loups
Comme des loups

Si vous voulez vous joindre à nous
Pas d'orgueilleux pas de jaloux
On ira le chanter partout
Ce cri d'amour, Ce cri d'amour

On est comme, on est comme des loups
La vie des moutons nous rend fous
On aime mieux mourir
Mais d'un coup
On est comme des loups
Comme des loups

Ad lib.

LES PRINCES DES VILLES
(6:40) (Michel Berger) - © 1983


Briller comme une étoile filante
C'est l'aventure qui les tente.
Et puis cet étrange pouvoir
Qui s'est glissé dans leur regard.



Vivre plus vite que les autres,
Avoir un pied dans le futur.
Vivre des rêves qui sont les notres.
Et obéir à sa nature,
Puisque rien ne dure, vraiment.



Mais les princes des villes
N'ont pas besoin d'armure
Dans les grandes voitures
Les rêves sont faciles.
Et leurs nuits de vinyl
Sont collées sur les murs.
Mais rien n'est vraiment sûr
Et l'avenir fragile,
Pour les princes des villes.



Des idées bizarres,
Vibrent au rythme des guitares
Des Rock'n'Roll stars.



Qu'on les adore, qu'on les jalouse,
Comme des maîtresses andalouses.
Qu'on leur élève des statues,
Qu'on les affiche dans les rues.
Mais au matin d'un nouveau jour,
Qu'on les piétine, qu'on les insulte,
Qu'on établisse de nouveaux cultes,
Et qu'on les oublie pour toujours,
Puisque rien ne dure, vraiment.



Mais les princes des villes
N'ont pas besoin d'armure
Dans les grandes voitures
Les rêves sont faciles.
Et leurs nuits de vinyl
Sont collées sur les murs.
Mais rien n'est vraiment sûr
Et l'avenir fragile,
Pour les princes des villes.



Des idées bizarres,
Vibrent au rythme des guitares
Des Rock'n'Roll stars.



Des rêves et des mots
Vibrent au rythme des pianos
Du Rock'n'Roll show.



Des idées bizarres,
Vibrent au rythme des guitares
Des Rock'n'Roll stars.



Des rêves et des mots
Vibrent au rythme des pianos
Du Rock'n'Roll show.
...

QUELQUES MOTS D'AMOUR
(3:36) (Michel Berger) - © 1980


Il manque quelqu'un près de moi
Je me retourne tout le monde est là
D'où vient ce sentiment bizarre que je suis seul
Parmi tous ces amis et ces filles qui ne veulent
Que quelques mots d'amour

De mon village capitale
Où l'air chaud peut être glacial
Où des millions de gens se connaissent si mal
Je t'envoie comme un papillon à une étoile
Quelques mots d'amour

Je t'envoie mes images
Je t'envoie mon décor
Je t'envoie mes sourires des jours où je me sens plus fort
Je t'envoie mes voyages
Mes jours d'aéroport
Je t'envoie mes plus belles victoires sur l'ironie du sort

Et dans ces boîtes pour danser
Les nuits passent inhabitées
J'écoute les battements de mon coeur répéter
Qu'aucune musique au monde ne saura remplacer
Quelques mots d'amour

Je t'envoie mes images
Je t'envoie mon décor
Je t'envoie mes sourires des jours où je me sens plus fort
Je t'envoie mes voyages
Mes jours d'aéroport
Je t'envoie mes plus belles victoires sur l'ironie du sort

De mon village à cent à l'heure
Où les docteurs greffent les coeurs
Où les millions de gens se connaissent si mal
Je t'envoie comme un papillon à une étoile
Quelques mots d'amour

MESSAGE PERSONNEL
(2:36) (Michel Berger) - © 1994


Au bout du téléphone il y a votre voix
Et il y a les mots que je ne dirai pas
Tous ces mots qui font peur quand ils ne font pas rire
Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres
Je voudrais vous les dire et je voudrais les vivre
Je ne le ferai pas. Je veux, je ne peux pas

Je suis seule à crever et je sais ou vous êtes
J'arrive, attendez-moi, nous allons nous connaître
Préparez votre temps pour vous j'ai tout le mien
Je voudrais arriver, je reste je me déteste
Je n'arriverai pas. Je veux, je ne peux pas

Je devrais vous parler, je devrais arriver ou je devrais dormir
J'ai peur que tu sois sourd, j'ai peur que tu sois lâche
J'ai peur d'être indiscrète
Je ne peux pas vous dire que je t'aime peut-être

Mais si tu crois un jour que tu m'aimes
Ne crois pas que tes souvenirs me gênent
Et cours, cours jusqu'à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m'aimes
Et si ce jour-là tu as de la peine
A trouver où tous ces chemin te mènent
Viens me retrouver

Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie s'installe en toi
Pense à moi, pense à moi

Mais si tu crois un jour que tu m'aimes
Ne le considère pas comme un problème
Et cours oui cours jusqu'à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m'aimes
N'attends pas un jour pas une semaine
Car tu ne sais pas où la vie t'amène
Viens me retrouver

Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie s'installe en toi
Pense à moi, pense à moi

Mais si tu....

LA GROUPIE DU PIANISTE
(4:40) (Michel Berger) - © 1980


Elle passe ses nuits sans dormir
À gâcher son bel avenir
La groupie du pianiste
Dieu que cette fille a l'air triste
Amoureuse d'un égoïste
La groupie du pianiste
Elle fout toute sa vie en l'air
Et toute sa vie c'est pas grand chose
Qu'est-ce qu'elle aurait bien pu faire
À part rêver seule dans son lit
Le soir entre ses draps roses

Elle passe sa vie à l'attendre
Pour un mot pour un geste tendre
La groupie du pianiste
Devant l'hôtel dans les coulisses
Elle rêve de la vie d'artiste
La groupie du pianiste
Elle le suivrait jusqu'en enfer
Et même l'enfer c'est pas grand chose
À côté d'être seule sur terre
Et elle y pense dans son lit
Le soir entre ses draps roses
Elle l'aime, elle l'adore
Plus que tout elle l'aime
C'est beau comme elle l'aime
Elle l'aime, elle l'adore
C'est fou comme elle aime
C'est beau comme elle l'aime

Il a des droits sur son sourire
Elle a des droits sur ses désirs
La groupie du pianiste
Elle sait rester là sans rien dire
Pendant que lui joue ses délires 
La groupie du pianiste
Quand le concert est terminé
Elle met ses mains sur le clavier
En rêvant qu'il va l'emmener
Passer le reste de sa vie
Tout simplement à l'écouter

Elle sait comprendre sa musique
Elle sait oublier qu'elle existe
La groupie du pianiste
Mais Dieu que cette fille prend des risques
Amoureuse d'un égoïste
La groupie du pianiste

Elle fout toute sa vie en l'air
Et toute sa vie c'est pas grand chose
Qu'est-ce qu'elle aurait bien pu faire
À part rêver seule dans son lit
Le soir entre ses draps roses

Elle l'aime, elle l'adore
Plus que tout elle l'aime
C'est beau comme elle l'aime
Elle l'aime, elle l'adore
C'est fou comme elle aime
C'est beau comme elle l'aime

La groupie du pianiste

LAISSER PASSER LES RÊVES
(5:09) (Michel Berger) - © 1992


Laissez passer les rêves
Celui de Jacky Chang, celui de Luther King.
Que le matin se lève
Sur un tout nouveau monde comme on l'imagine.
Plus on avance, plus il nous faut d'espace
A force de manquer d'air
Il nous faut le paradis pour oublier l'enfer.



Laissez passer,
Laissez passer les rêves.
Laissez passer,
Laissez passer les rêves.



Laissez passer tous les fous qui dansent.
L'illusion vaut bien la révérence
Sinon la préférence.



Laissez passer,
Laissez passer les rêves, yeah, yeah.



Laissez passer les rêves
Celui de Thérésa, et de Charly Chaplin.
Que nos visions enlèvent
Le poids de l'inconnu, le futur qu'on devine.
On a besoin d'agrandir le mystère
On a besoin de regarder la Lune pour oublier la Terre.



Laissez passer,
Laissez passer les rêves.
Laissez passer,
Laissez passer les rêves.



Stevenson, Jules Verne ou Georges Owell.
Picasso qui peint "Les Demoiselles".
Edgar Poe écrivant ses nouvelles.
L'homme oiseau qui veut battre des ailes
Pour attraper le ciel.



Laissez passer,
Laissez passer les rêves, yeah, yeah.
Laissez passer,
Laissez passer les rêves.



Laissez passer,
Laissez passer les rêves.
Laissez passer,
Laissez passer les rêves, yeah.



Laissez passer,
Laissez passer les rêves.



Laissez passer les rêves...... yeah.

Y'A PAS DE HONTE
(3:43) (Michel Berger) - © 1985


Aimer la musique sur trois accords
Même si les voisins sont pas d'accord
Pousser à fond les boutons dans le rouge
Pour que le monde chante, chante
Faut qu'il bouge, parce que ...

Y'a pas de honte,
Y'a pas de honte, à aimer ça.
Non, non, non.
Y'a pas de honte,
Y'a pas de honte, à aimer ça
Y'a pas de honte.

En avoir marre, de cette solitude
Les faux espoirs, les mauvaises habitudes
Vouloir de l'amour, mais du vrai
Pas celui qui rime avec jamais,
Parce que

Y'a pas de honte,
Y'a pas de honte, à aimer ça.
Y'a pas de honte,
Y'a pas de honte, à aimer ça
Sûrement pas
Y'a pas de honte,

Ceux qui veulent l'argent et le pouvoir
On les connaît, on veut plus les voir
Plus jamais aller seul au cinéma
Pas pour le film, mais pour ce qu'on y fera
Parce que ...

Y'a pas de honte,
Y'a pas de honte, à aimer ça.
Non, non, non.
Y'a pas de honte,
Y'a pas de honte, à aimer ça
Sûrement pas
Y'a pas de honte.
Y'a pas de honte.
Y'a pas de honte.
...
Non pas de honte
Y'a pas de honte, à aimer ça
Y'a pas de honte,
Y'a pas de honte, à aimer ça

CHANTER POUR CEUX QUI SONT LOIN DE CHEZ EUX
(3:41) (Michel Berger) - © 1985


Celui-là passe toute la nuit
A regarder les étoiles
En pensant qu'au bout du monde
Y'a quelqu'un qui pense à lui
Et cette petite fille qui joue
Qui ne veut plus jamais sourire
Et qui voit son père partout
Qui s'est construit un empire



Où qu'ils aillent
Ils sont tristes à la fête
Où qu'ils aillent
Ils sont seuls dans leur tête



Je veux chanter pour ceux
Qui sont loin de chez eux
Et qui ont dans leurs yeux
Quelque chose qui fait mal
Qui fait mal
Je veux chanter pour ceux
Qu'on oublie peu à peu
Et qui gardent au fond d'eux
Quelque chose qui fait mal
Qui fait mal



Qui a volé leur histoire
Qui a volé leur mémoire
Qui a piétiné leur vie
Comme on marche sur un miroir
Celui-là voudra des bombes
Celui-là comptera les jours
En alignant des bâtons
Comme les barreaux d'une prison



Où qu'ils aillent
Ils sont tristes à la fête
Où qu'ils aillent
Ils sont seuls dans leur tête



Je veux chanter pour ceux
Qui sont loin de chez eux
Et qui ont dans leurs yeux
Quelque chose qui fait mal
Qui fait mal
Je veux chanter pour ceux
Qu'on oublie peu à peu
Et qui gardent au fond d'eux
Quelque chose qui fait mal
Qui fait mal



Quand je pense à eux
Ça fait mal
Ça fait mal

MON PIANO DANSE
(4:02) (Michel Berger) - © 1976


Comment oses-tu douter encore de moi
Même ton amour ne t'en donne pas le droit
Si une minute mes souvenirs se noient
Je te dis ton nom, je lui souffle tout bas
Et c'est le diable qui le prend par le bras
Mon piano danse
Mon piano danse
Mon piano rêve
Et m'entraîne vers toi
Mon piano danse
Mon piano danse
Mon piano vole
Et me conduit vers toi

Et certain soirs où je ne suis plus moi
Je quitterai ma ville au coeur de bois
Mais que le ciel s'écroule et me foudroie
Personne au monde ne peut plus rien pour moi
J'ai quelque chose de fou au bout des doigts
Mon piano danse
Mon piano danse
Mon piano rêve
Et m'entraîne vers toi
Mon piano danse
Mon piano danse
Mon piano vole
Et me conduit vers toi

Suis-moi il me dit suis-moi
De quoi as-tu peur suis-moi ah
Suis-moi il me dit suis-moi
Mais moi je n'sais pas jusqu'où il ira, jusqu'où il ira
Mon piano danse
Mon piano danse
Mon piano rêve
Et m'entraîne vers toi
Mon piano danse
Mon piano danse
Mon piano vole
Et me conduit vers toi
Mon piano danse, danse

LE PARADIS BLANC
(4:55) (Michel Berger) - © 1990


Il y a tant de vagues et de fumée
Qu'on arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l'énergie du désespoir
Le téléphone pourra sonner
Il n'y aura plus d'abonnés
Et plus d'idées
Que le silence pour respirer
Recommencer
Là où le monde a commencé

Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les nuits sont si longues qu'on en oublie le temps
Tout seul avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Je m'en irai courir dans le paradis blanc
Loin des regards de haine
Et des combats de sang
Retrouver les baleines
Parler aux poissons d'argent
Comme, comme, comme avant

Y'a tant de vagues, et tant d'idées
Qu'on arrive plus à décider
Le faux du vrai
Et qui aimer ou condamner
Le jour où j'aurai tout donné
Que mes claviers seront usés
D'avoir osé
Toujours vouloir tout essayer
Et recommencer
Là où le monde a commencé

Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les manchots s'amusent dès le soleil levant
Et jouent en nous montrant
Ce que c'est d'être vivant
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où l'air reste si pur
Qu'on se baigne dedans
A jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme, comme, comme avant

Parler aux poissons d'argent
Et jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme avant...

LA MINUTE DE SILENCE
(4:26) (Michel Berger) - © 1983


Un soir,
Tu trouveras des brouillons dans leur cachette.
Pour voir,
Tu sortiras les disques de leur pochette.
Notre histoire,
Tu la verras défiler dans ta tête.



Alors chut!,
Pose doucement un doigt devant ta bouche.
Et lutte,
Efface de ta mémoire ces mots qui nous touchent.
Bruttes,
Ces images qui nous plongent dans la solitude.



Ecoute, ce qu'il reste de nous
Immobile et debout,
Une minute de silence.
Ce qu'il reste c'est tout
De ces deux coeurs immenses
Et de cet amour fou.
Et fait quand tu y penses,
En souvenir de nous,
Une minute de silence.



Ecoute passer mes nuits blanches
Dans tes volutes de fumée bleue.
Cette minute de silence
Est pour nous deux.



Ecoute, ce qu'il reste de nous
Immobile et debout,
Cette minute de silence.
Ce qu'il reste c'est tout
De ces deux coeurs immenses
Et de cet amour fou.
Et fait quand tu y penses,
En souvenir de nous,
Une minute de silence.



Cette minute de silence...
...est pour nous deux.