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(3:41) (Bertrand Cantat / Noir Désir) - © 1996
FIN DE SIÈCLE
(5:35) (Bertrand Cantat / Noir Désir) - © 1996
C'est comme la fin du siècle,
On aura tout compris,
Même les shériffs, ceux qu'on achète,
On les distingue mal des bandits...
On a tout eu,
Ce fut un siècle formidable,
Quelques malentendus seulement
Des histoires, des histoires...
Garde les yeux ouverts,
Que tout y passe au moins.
Chéri, donne pour la paix,
Car moi je veux que tout aille bien.
C'est comme ces fumées rouge-oranges,
Des rubans qui s'étranglent
Autour de mon cou c'est étrange on pourrait brûler aaahhhh...
Avaler,
Le grand déversoir des images cyniques
A boire à plein tube cathodique...
Allez, attendez-moi,
J'avais envie de venir aussi,
Mais voyez-vous ça va trop vite,
N'allez pas si vite !
Mon vieux numéro,
Y'avait les drapeaux du grand soir,
Y'en avait des rouges,
Y'en avait des noirs.
Aussi loin, que je me souvienne,
Loin,
Quand les missiles montaient tout droit...
Au ciel...
Nous on veut de la vie,
Longtemps, longtemps, longtemps, longtemps
Longtemps, longtemps, longtemps !
Il y a qu'on nous prépare à une énième révolution,
D'ordre spectaculaire venez voir !
Des réseaux résolus à câbler l'infini,
Et l'univers vibrillonnant de mille éclairs...
Aujourd'hui, acclamez siouplait l'homme nouveau,
On verra bien s'il est plus beau et pour un jour de gloire !
Il n'y a pas de place pour le doute,
En cas d'échec ou de déroute,
On pourra toujours s'adresser aussi...
Au ciel....
Nous on veut de la vie,
Longtemps, longtemps, longtemps, longtemps
Longtemps, longtemps, longtemps !
Enclenchez la fonction mémoire,
Il faut produire,
Et reproduire encore,
Ca n'a pas de fin,
Que ce soient tes veines,
Ou des circuits d'ordinateurs en
Pleine possession de nos moyens...
A chacun sa prière,
Sa nouvelle aube mystique,
Et pas de temps pour qu'on s'explique...
Allez, ouvrez les royaumes,
Et crevez les plafonds,
Mais il y a des chances pour qu'on nous expédie...
Au ciel !
Nous on veut de la vie,
Longtemps, longtemps, longtemps, longtemps
Longtemps, longtemps, longtemps !
UN JOUR EN FRANCE
(3:12) (Bertrand Cantat / Noir Désir) - © 1996
Au bistrot comme toujours il y a des beaux discours,
Au poteau les pourris, les corrompus aussi...
Dents blanches et carnassiers,
Mais à la première occasion,
Chacun deviendrait le larron
De la foire au pognon
Oui qui se trame ici,
Allez dance, avec Johnny...
On se rappelle de la France,
On a des réméniscences,
De l'ordre, des jeux, d'l'essence...
Quand on vivait mieux,
Il y avait Paul et Mickey,
On pouvait discuter,
Mais c'est Mickey qui a gagné,
Allez d'accord, n'en parlons plus...
Un autre jour en France,
Des prières pour l'audience,
Et quelques fascisants autour de 15 %,
Charlie, défends moi !
C'est le temps des menaces,
On n'a pas le choix pile en face,
Et aujourd'hui je jure,
Que rien n'se passe,
Toujours un peu plus...
F.N. souffrance !
Qu'on est bien en France !
C'est l'heure de changer la monnaie...
On devra encore imprimer le rêve de l'égalité,
On ne devra jamais supprimer celui de la fraternité,
Restent des pointillés, yeah yeah yeah...
À TON ÉTOILE
(4:27) (Bertrand Cantat / Noir Désir) - © 1996
Sous la lumière en plein,
Et dans l'ombre en silenc...
Si tu cherches un abri,
Inaccessible,
Dis toi qu'il n'est pas loin,
Et qu'on y brille,
A ton étoile !
A ton étoile !
Petite soeur de mes nuits,
Ca m'a manqué tout ça...
Quand tu sauvais la face,
A bien d'autres que moi...
Sache que je n'oublie rien,
Mais qu'on efface,
A ton étoile !
A ton étoile !
A ton étoile !
A ton étoile !
Toujours à l'horizon,
Des soleils qui s'inclinent.
Comme on n'a pas le choix,
Il nous reste le coeur.
Tu peux cracher même rire,
Et tu le dois,
A ton étoile !
A ton étoile !
A Marcos, à la Joie,
A la beauté des rêves...
A la mélancolie,
A l'espoir qui nous tient...
A la santé du feu, et de la flamme,
A ton étoile !
A ton étoile !
A ton étoile !
A ton étoile !
ERNESTINE
(4:41) (Bertrand Cantat / Noir Désir) - © 1996
Ernestine,
J'en ai connu des comme toi,
Un peu plus fines,
Un peu moins sûres de leurs lois.
Un peu plus,
C'est dans les us,
Du pays des sortilèges.
Parfum de Chine,
Ou bien de n'importe quoi.
Et ton Austin,
Qui of course, ne démarre pas.
Dors, c'est le mieux,
Ou cherche des yeux,
Le prochain clown qui te guette...
Ernestine, Ernestine,
Tu entends des voix,
Reste digne !
Ernestine,
Les places sont chères ici bas,
Le chant des cimes s'atteint ou ne s'atteint pas...
Passent les nuits,
Où chassent les bruits,
Il y en a d'autres qui te suivent...
Ernestine, Ernestine,
Tu entends des voix, reste digne,
Ernestine, Ernestine...
Ernestine, Ernestine...
COMME ELLE VIENT
(2:25) (Bertrand Cantat / Noir Désir) - © 1996
A se changer en Roi,
A hurler à la Lune,
A traquer la fortune,
Tout ça pour traîner son poids.
Au risque de s'y plaire,
Au moment de s'y croire,
Sonner les courants d'air,
Faites donner l'exutoire !
Il faudrait qu'on s'élève,
Au fond il a d'la classe,
Ou a lors qu'on prenne la sève,
Comme elle vient,
Encore et encore...
Comme elle vient,
Encore et encore...
Tu la vois la belle bleue
Des feux de l'artifice,
Et tu la sens même un peu mieux,
A la faveur d'une éclipse...
On voit du jour au lendemain
Que ça ne s'invente pas,
Instantanément comme ça
Reprendre de volée d'aussi loin,
Comme elle vient,
Encore et encore....
Comme elle vient,
Encore et encore...
Comme elle vient,
Comme on peut,
C'est cruel et sans fard,
Ca choisit pas, merci pour eux !
Comme une flèche,
Comme un pieux,
C'est bon pour la mémoire,
Ca vous fait quoi d'être au milieu ?
Hé camarade,
Si les jeux sont faits,
Au son des mascarades
On pourra toujours se marrer...
Et tout le long des courants d'air
On voit des amoureux,
Qui savent encore changer leurs nerfs
En un bouquet délicieux...
On en aura des saisons,
Des torrides et des blèmes...
Je peux encore garder ton nom,
Je peux aussi dire que je l'aime...
Comme elle vient,
Encore et encore...
Comme elle vient,
Encore et encore...
PRAYER FOR A WANKER
(3:09) (Bertrand Cantat / Noir Désir) - © 1996
I can swim,
Let's dive again into another screen...
I could scream,
But the silence is the best scene... Yo !
I can print,
These pictures won't tell you
What I mean,
Just a prayer,
For a wanker...
I guess it's enough,
Well I'm sure it's enough... Yo !
Just a prayer for a wanker
Just a prayer for a wanker...
Just a prayer for a wanker...
That's a prayer for a wanker, now...
I can swear,
Someday we'll take this other way...
Let me crawl up to any big wide road,
But I wanna be sure,
Yeah I wanna be pure !
And I will carry on,
With an inner storm
And it's blank around,
I could stop now,
But it's another dream my friend... Yo !
LES PERSIENNES...
(4:08) (Bertrand Cantat / Noir Désir) - © 1996
Où vont les persannes ?
Où vont ces paires d'yeux ?
Ouvrez les persiennes,
La jalousie des dieux !
Ouvrez,
On commémore la foudre...
Ouvrez, ouvrez...
Où vont ces martiens ?
Où courent ces chiens bleus ?
Siroter la mer,
Se faire devenir vieux !
Ouvrez,
Et déballez l'ensemble !
Ouvrez, ouvrez...
Un jour ils s'effilent
Se délitent en sommeil,
Des caravanes immenses
De guerriers ondoyants qui appellent...
Petits vers grouillent grouillent grouillent oh yeah....
Nettoient les flûtes des morts,
Curent les os,
Font place nette,
Et l'esprit peut flotter...
Cataleptique,
Elan cyclopéen,
Zone inhospitalière
S'en sortira demain...
Qu'il est loin le soleil !
Reflet dans les piscines aux noyades paisibles et sensuelles...
Oh quand même !...
On aurait pu...
Arriver...
Juste dans les,
Juste dans les,
Juste dans les,
Juste dans les...
Délais, délais, délais, délais, délais, délais, délais, délais, délais, délais, délas, délais, délais...
L'HOMME PRESSÉ...
(3:46) (Bertrand Cantat / Noir Désir) - © 1996
J'suis un mannequin glacé avec un teint d'soleil,
Ravalé, homme pressé, mes conneries proférées,
Sont le destin du monde et je n'ai pas le temps, je file
Ma carrière est en jeu, j'suis l'homme médiatique,
J'suis plus que politique et je vais vite,
Très vite,
J'suis une comète humaine universelle...
Je traverse le temps, je suis une référence,
Je suis omniprésent, je deviens omniscient,
J'ai envahi le monde que je ne connais pas,
Peu importe j'en parle, peu importe je sais :
J'ai les hommes à mes pieds,
Huit milliards potentiels de crétins asservis
A part certains de mes amis du même monde que moi,
Vous n'imaginez pas, ce qu'ils sont gais...
Qui veut de moi,
Et des miettes de mon cerveau ?
Qui veut entrer
Dans la toile de mon réseau ?
Militant quotidien de l'inhumanité,
Des profits immédiats, des faveurs des médias,
Moi je suis riche, très riche,
J'fais dans l'immobilier,
Je sais faire des affaires y'en a qui peuvent payer...
J'connais le tout Paris et puis le reste aussi,
Mes connaissances uniques
Et leurs femmes que je...
Fréquente évidemment...
Les cordons de la Bourse se relâchent pour moi,
Il n'y a plus de secrets je suis le Roi des rois,
Explosé l'audimat, pulvérisée l'audience,
Et qu'est-ce que vous croyez c'est ma voie, c'est ma chance.
J'adore les émissions à la télévision,
Pas le temps d'regarder mais c'est moi qui les fais,
On crache la nourriture à ces yeux affamés,
Vous voyez qu'ils demandent...
Nous les savons avides,
De notre pourriture,
Mieux que d'la confiture,
A des cochons...
Qui veut de moi,
Et des miettes de mon cerveau ?
Qui veut entrer
Dans la toile de mon réseau ?
Vous savez que je suis...
Un homme pressé, un homme pressé, un homme pressé...
Je suis un homme pressé, un homme pressé, un homme pressé...
Je suis un militant quotidien de l'inhumanité,
Je vis des profits immédiats et puis des faveurs des médias,
Moi je suis riche, très riche,
J'fais dans l'immobilier.... je sais faire des affaires,
Y'en a qui peuvent payer...
Et puis je traverse le temps, je suis dev'nu omniprésent
Je suis une super référence, je veux toujours ram'ner ma science,
Moi je vais vite, très vite, ma carrière est en jeu,
Je suis l'homme médiatique moi je suis plus que politique.
Et je suis un homme pressé,
Un homme pressé,
Un homme pressé.
Un homme pressé,
Je suis un homme pressé,
Un homme pressé...
Je suis un militant quotidien de l'inhumanité,
Je vis des profits immédiats et puis des faveurs des médias,
Moi je suis riche, très riche,
J'fais dans l'immobilier.... je sais faire des affaires,
Y'en a qui peuvent payer...
[Choeurs d'enfants (par des élèves de l'Ecole Nationale de Musique et de Danse des Landes :]
Love love love
Dit-on en Amérique,
Lioubov, Russie ex-soviétique,
Amour aux quatre coins de France...
LAZY
(5:33) (Bertrand Cantat / Noir Désir) - © 1996
I can see you're young and pretty,
I know, it would be so easy.
Anyway dark lady I feel lazy...
Those afternoons are confused,
I don't think that you really choose.
There's even one more reason to feel lazy
While you go away, while you go away,
While you go away, while you go away...
I could die, but I couldn't lie,
I can't deal with what's in your mind.
Anyway I'm tired and I feel lazy...
You know we're both lost in a maze,
You're miserable, I'm so dazed,
Don't you think you should feel...
Suddenly lazy...
While you go away, while you go away,
While you go away, while you go away...
Lazy, la la la Lazy, Lazy, la la la lazy,
Lazy, la la la Lazy...
Lazy, la la la Lazy, Lazy, la la la lazy,
Lazy, la la la Lazy...
Lazy, la la la Lazy, Lazy, la la la lazy,
Lazy, la la la Lazy...
Lazy, la la la Lazy, Lazy, la la la lazy,
Lazy, la la la Lazy...
Lazy, la la la Lazy, Lazy, la la la lazy,
Lazy, la la la Lazy...
Lazy, la la la Lazy, Lazy, la la la lazy,
Lazy, la la la Lazy...
Lazy, la la la Lazy, Lazy, la la la lazy,
Lazy, la la la Lazy...
Lazy, la la la Lazy, Lazy, la la la lazy,
Lazy, la la la Lazy...
Choeurs : We're going going going... (STG...)
Lazy, la la la Lazy, Lazy, la la la lazy,
Lazy, la la la Lazy...
Lazy, la la la Lazy, Lazy, la la la lazy,
Lazy, la la la Lazy...
Lazy, la la la Lazy, Lazy, la la la lazy,
Lazy, la la la Lazy...
Choeurs : While you go away... (BC...)
Lazy, la la la Lazy, Lazy, la la la lazy,
Lazy, la la la Lazy...
Lazy, la la la Lazy, Lazy, la la la lazy,
Lazy, la la la Lazy...
Lazy, la la la Lazy, Lazy, la la la lazy,
Lazy, la la la Lazy...
À LA LONGUE
(4:27) (Bertrand Cantat / Noir Désir) - © 1996
Je me love dans tes bras,
Et là je n'aimerai que toi,
A la longue...
Là je t'aime et dans tes bras,
Toi si tu ne loves que moi,
On prolonge...
Ton manège m'enchantait,
Tournoyait,
Autour du sentiment de...
S'y noyer.
Et la terre s'est mise à valser,
Sûr que le fond des cendriers n'est pas net.
Oh toi quand tu m'appelles au secours,
Ma chère folie et mon amour,
Ma planète.
Et tu veux du silence,
En veux-tu ?
Des années - lumière blanche,
Par dessus.
Il y a le bruissement de tes ailes,
Et les grands souffles qui nous appellent,
A la longue...
Toujours des fleuves qui me remontent,
Et des vomissures qui me comptent
Parmi elles...
L'or c'est sûr n'est pas loin,
Cherche bien.
Des sutures et des points,
N'y font rien.
D'où vient cette créature en robe longue,
Et cette fusée encore oblongue qui se dresse ?
Elle est fière et droite comme un i,
Qui peut deviner comment lui dire qu'elle cesse ?
SEPTEMBRE EN ATTENDANT
(3:01) (Bertrand Cantat / Frédéric Vidalenc) - © 1996
Juste le temps de battre des cils,
Un souffle, un éclat bleu,
Un instant, qui dit mieux ?
L'équilibre est fragile.
J'ai tout vu,
Je n'ai rien retenu.
Pendant que ton ombre,
En douce te quitte,
Entends-tu les autres qui se battent ?
A la périphérie.
Et même si tes yeux
Dissolvent les comètes
Qui me passent une à une au travers de la tête,
J'y pense encore, j'y pense...
J'y pense encore, j'y pense...
A cette époque, on écoutait qu'à peine
Le clic-cloc des pendules.
A l'heure où je te parle,
Sans entraves,
Il circule.
En septembre,
En attendant la suite des carnages il se peut
Qu'arrive la limite.
J'y pense encore, J'y pense,
J'y pense encore, j'y pense.
Ensemble, maintenant, on peut prendre la fuite,
Disparus, pfuiiittt !
Avant qu'ils aient fait ouf !
J'y pense encore, j'y pense,
J'y pense encore, j'y pense...
SONG FOR JLP
(2:28) (Bertrand Cantat / Noir Désir) - © 1996
What I feel, tear is in my heart,
You're looking in the eye of a devil's well.
What I hear, tear is in my mind,
You're looking in the eyes of a devil's well.
Where did he go, son of a been ?
Why follow on this like a river's stream,
Now you're beating in the heat of hell.
What I feel, a tear is in my mind,
looking in the eye of a devil's well.
What I hear, this tear is in my mind,
Looking in the eye of a devil's well.
Where did he go, son of a been ?
Why follow on this like a river's stream,
Now you're beating in the heat of hell.
Why follow on this like a river's stream,
Now you're beating in the heat of hell,
Now you're beating in the heat of hell,
You're beating in the heat of hell...